Psy…quoi?

Psy…quoi?



Psychiatre : Médecin spécialiste des maladies psychiques. Le seul qui puisse délivrer des médicaments et qui est remboursé par la Sécurité sociale.

Psychologue : Formé à l’université, son domaine d’application est l’étude du psychisme. Il fait passer des tests, contribuent au diagnostic des maladies mentales et a une activité de soutien.

Psychothérapeute : Formé dans les Ecoles reconnues par le SNPPSY à Paris, il peut être issu du milieu social, éducatif, soignant… Il a également fait un travail personnel approfondi, et possède un lieu de supervision de sa pratique professionnelle. Il accompagne la personne à se comprendre, à guérir des blessures du passé, à retrouver un lien avec ses ressources… « Pas besoin d’être malade pour consulter, mais avoir le désir d’être mieux « .

Psychanalyste : Le psychanalyste a effectué une analyse personnelle. Il travaille avec l’inconscient, dans une relation transférentielle dans la durée (plusieurs années). Son cadre théorique est la psychanalyse issue de Freud, mais aussi de ses successeurs. Il s’agit quelquefois d’un psychiatre ou d’un psychologue qui a suivi une formation spécialisée en psychanalyse.

(Attention : chaque domaine n’exclut pas l’autre : psychologues et psychiatres peuvent être formés à la psychothérapie)

Psychopraticien : un professionnel de la relation d’aide dans le champ de la psychothérapie, utilisant obligatoirement une méthode spécifique.
Son accompagnement tend à soulager les souffrances, les angoisses et les crises des individus.
Il s’appuie sur cette méthode de psychothérapie spécifique (analyse transactionnelle, sophrothérapie, approche centrée sur la personne, etc.) qu’il a lui-même expérimenté, et sur sa propre psychothérapie effectuée dans la méthode à laquelle il a été formé.
Ces facteurs, conjugués à un travail de supervision obligatoire garantissent le professionnalisme et l’éthique du psychopraticien.
La référence à une méthode psychothérapique reconnue et codifiée par la FF2P et l’EAP, constitue la particularité du psychopraticien.

Le psychopraticien intervient dans les champs suivants :
– les problématiques sociales : personnes victimes de racisme, de violence, de harcèlement, soumises à une addiction…
– les problématiques relationnelles : confiance, affirmation et estime de soi, relation à l’autre, conflit…
– les troubles réactionnels à un évènement de vie : épuisement au travail, burn-out, rupture, chômage, divorce, deuil…
– les troubles de l’adaptation : sociaux, familiaux, professionnels…

Il peut répondre à la demande d’un professionnel de santé (psychiatre, médecin généraliste, psychologue), qui lui adresse des patients souffrant de troubles psychopathologiques qui peuvent bénéficier de la méthode thérapeutique qu’il pratique.
Ses connaissances en psychopathologie lui permettent de repérer d’éventuels troubles psychiques, d’adapter son accompagnement et si nécessaire d’orienter à son tour vers des spécialistes de la santé mentale.
Il repère les problématiques qui figent, entravent le mouvement de vie et créent de la souffrance, du dysfonctionnement voire de la maladie.
En appliquant les outils de sa méthode il va permettre à la personne de remobiliser ses ressources et d’aller vers une plus grande autonomie psychique.

et le Psychothérapeute alors?

Un peu d’histoire…

Jusqu’en 2010, ces professionnels se reconnaissaient sous le titre de « psychothérapeute ». L’article 52 de la loi n°2004-806 du 9 août 2004 modifiée relative à la politique de santé publique, dont les modalités ont été définies par le décret du 20 mai 2010 et du 7 mai 2012, a limité l’usage du titre de psychothérapeute aux seuls titulaires d’un diplôme de niveau doctorat de médecine ou d’un diplôme de niveau master de psychologie clinique ou de psychanalyse, pouvant justifier d’une formation théorique en psychopathologie clinique de 400 heures et d’un stage pratique d’une durée de 5 mois. En revanche, en n’exigeant ni supervision, ni thérapie personnelle, ni formation à une méthode spécifique de psychothérapie, ni adhésion à un code de déontologie, cette réglementation a dépouillé le titre de psychothérapeute de critères essentiels aux yeux de bons nombre de professionnels de la psychothérapie, qui ont souhaité maintenir ce niveau d’exigence. Le titre de psychopraticien a été choisi conjointement par les 4 organisations professionnelles historiques représentatives de la profession (FF2P, SNPPsy, AFFOP et Psy-G), lesquelles proposent des annuaires des psychopraticiens certifiés par leur organisation.

En effet, le décret du 22 mai 2010 en application de la loi dite « Accoyer » réglemente le TITRE de psychothérapeute, et non la pratique de la psychothérapie. Seuls les psychiatres, à l’heure actuelle, sont psychothérapeutes de droit. Les autres doivent demander l’autorisation d’une commission de l’Agence Régionale de Santé. Nos syndicats ont donc opté pour un changement d’appellation : nous voici donc PSYCHOPRATICIENS. (Pour plus d’informations http://www.ff2p.fr/)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *